Texte de la REPONSE :
|
En réponse à sa question écrite n° 11799 posée le 16 mars 1998 (Journal officiel du 13 avril 1998, A.N., questions et réponses, page 2141), il a été indiqué à l'honorable parlementaire les motifs pour lesquels le « bilinguisme » des professions de foi en Alsace et dans une partie du département de la Moselle ne saurait générer d'incertitude au détriment des candidats, moyennant le respect de quelques règles simples et claires. Si cet usage lui paraît une survivance anachronique, il est aisé d'y mettre fin par la même voie que celle qui l'a créé, à savoir, celle d'une circulaire ministérielle. On doit cependant relever qu'une réforme en ce sens n'a jamais fait l'objet d'une démarche concertée des parlementaires des départements concernés et la réponse apportée à la question écrite précitée a donné les raisons pour lesquelles les ministres de l'intérieur successifs, depuis le retour de l'Alsace-Moselle à la France, se sont jusqu'à présent abstenus d'y procéder.
|