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Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Michel Marchand attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur le dossier du tracé autoroutier de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur le dossier du tracé autoroutier de l'A 11 à deux fois trois voies, devant traverser en plein coeur la ville d'Avrillé (14 000 habitants) et le quartier populaire Verneau d'Angers (3 000 habitants). Ce projet est contesté depuis trente ans par la population qui s'est fortement mobilisée durant l'enquête publique et sa déclaration d'utilité publique poserait un problème réel, alors que l'on ne construit plus d'autoroute au coeur des villes, compte tenu des problèmes d'atteinte à la santé publique, du bruit et de la pollution. Ce projet, vieux de trente ans, semble contraire à une véritable politique de la ville. De plus, l'aérodrome d'Angers-Avrillé, qui constitue un véritable poumon vert de la région angevine, serait détruit par le tracé autoroutier à ciel ouvert, de même que la vallée du Brionneau, zone écologique déclarée sensible dans le schéma directeur directeur de la région angevine. Aussi, les habitants d'Avrillé et Angers demandent-ils que ce projet soit revu et que soient examinées de possibles alternatives, tel que le passage en souterrain sur plusieurs kilomètres dans la partie urbaine. Il lui demande les mesures qu'elle entend prendre en ce sens.
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Texte de la REPONSE :
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Le contournement nord d'Angers constitue le dernier maillon de l'autoroute A 11, en service depuis plusieurs années, entre Paris et Nantes. Inscrits au schéma directeur d'aménagement d'urbanisme de l'agglomération, le projet a été inscrit au plan d'occupation des sols du district urbain en 1979 et à celui de la ville d'Avrillé en 1980. Toutefois, des oppositions à ce projet s'étant manifestées, notamment à Avrillé, la direction des routes a fait procéder, conformément au prossessus d'instruction des projets autoroutiers, à des recherches de tracés alternatifs. Plusieurs solutions ont été examinées qui toutes se heurtaient à des obstacles d'ordre urbain, ou conduisaient à implanter l'autoroute en remblai dans les zones inondables. Cette dernière variante constituait un allongement de parcours important et ne permettait pas un raccordement satisfaisant avec la voirie locale, entraînant de surcroît, des nuisances accrues pour les riverains des voiries en cause. Le tracé retenu, après accord de l'ensemble des services de l'Etat, déclaré d'utilité publique, après l'avis favorable émis par la commission d'enquête, est constitué de deux sections. A l'Est, un élargissement à 2 x 3 voies, prévu dès la déclaration publique de cette portion de l'autoroute réalisée à 2 x 2 voies, qui relie l'échangeur de l'A 11 et de la rocade Est d'Angers à celui de l'A 11 avec la voie sur berge, qui traverse la ville d'Angers. Cet itinéraire totalement urbain est actuellement emprunté par les usagers du contournement futur. La section Ouest de l'A 11 traverse des zones peu urbanisées, à l'exception de la cité de Verneau, pour laquelle est prévue une couverture de 300 mètres environ, aux fins de limiter l'effet de coupure créé par la futur infrastructure. Cette section ouest de l'A 11 passe au sud de l'aérodrome d'Angers - Avrillé qui a été déclassé, ayant été remplacé par celui de Marcé, implanté à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est d'Angers. L'espace ainsi rédigé n'a, à ce jour, pas reçu d'affection officielle, mais les communes envisageraient une urbanisation de ce terrain. Plus à l'ouest, le tracé se développe dans les secteurs peu urbanisés, voire dans des secteurs agricoles : une tranchée couverte de 800 mètres environ préservera le parc Georges-Brassens et les merlons de terre permettront de protéger les quelques habitations riveraines de nuisances visuelles et sonores. La couverture de l'autoroute, au droit de la cité de Verneau, obtenue par le ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, assurera une protection très efficace contre les nuisances sonores en assurant une continuité avec la zone libérée par l'aérodrome. D'autres améliorations pourront être apportées lors des études de détail, en matière notamment d'insertion paysagère et de protectioon visuelle et accoustique des riverains concernés. Ce projet de contournement, dernier tronçon à réaliser de l'autoroute A 11 en service depuis plusieurs années, permettra de capter le trafic de grand transit ainsi qu'une partie du trafic local que supporte actuellement la voie sur berge entièrement située en milieu urbain. La maîtrise de l'urbanisation aux abords du contournement d'Angers revient aux collectivités locales, lesquelles ont inscrits ce projet, par ailleurs classé comme voie bruyante, dans les documents d'urbanisme, depuis de nombreuses années.
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