Texte de la REPONSE :
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Suite à l'accident survenu à l'entreprise Siporex de Tresques, une instruction est en cours. Deux experts ont été désignés par le juge, sur proposition de la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) dont les agents ont effectué les premiers constats, s'agissant d'une entreprise soumise à la réglementation régissant les établissements classés au titre de la protection de l'environnement. L'entreprise Siporex souhaite effectivement voir redémarrer l'unité dans laquelle s'est produit l'accident et a présenté un projet en ce sens au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Ce démarrage éventuel est subordonné à la mise en oeuvre d'un certain nombre de mesures destinées à éviter le renouvellement d'un accident aussi tragique. Ainsi, sur la ligne de dix autoclaves, trois autoclaves du type de celui à l'origine de l'accident ont été remplacés. La construction d'un mur de béton, d'une résistance appropriée, devant les autoclaves, est également prévue. S'agissant d'une entreprise assujettie aux règles régissant les établissements classés, la DRIRE a demandé la réactualisation de l'étude de danger. La réouverture de l'unité ne pourra donc intervenir, en tout état de cause, qu'après autorisation, par arrêté du préfet, pris sur le rapport de la DRIRE. Il apparaît donc clairement que si la remise en route de l'unité 2 est envisagée, elle ne pourra intervenir que lorsque l'entreprise aura pris toutes les dispositions propres à empêcher le renouvellement d'un tel accident.
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