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Texte de la QUESTION :
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M. Victor Brial attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les dégâts causés à Futuna par les escargots géants d'Afrique : leur prolifération constitue une menace pour l'écosystème et représente un facteur de déséquilibre alimentaire grave pour les populations. Cette variété particulière de mollusques gastéropodes a été introduite sur le territoire des îles Wallis-et-Futuna dans les années 1980. Depuis, elle n'a cessé de se développer au point de devenir une menace importante pour les cultures locales, traditionnelles comme maraîchères. Ces escargots, dont la coquille peut atteindre jusqu'à 20 centimètres de longueur, s'attaquent en effet de préférence aux plantes jeunes et aux tubercules. Si la population d'Achatina fulica s'est stabilisée à un niveau compatible avec le développement de l'agriculture à Wallis, elle a en revanche atteint dans les îles de Futuna et d'Alofi un niveau critique. Une note du service de l'agriculture, de la forêt et de la pêche en date du mois de mai 1998 tire d'ailleurs la sonnette d'alarme : « Le taux d'escargots géants est proche de son maximum à Futuna et les dégâts sont très importants. On assiste progressivement au déclin très net de la culture du kava, pourtant abondamment consommé sur cette île, et au déplacement des cultures vers Alofi. On peut malheureusement prédire un déclin des cultures sur Alofi dans quelques années. » Aussi, il souhaiterait savoir quels moyens supplémentaires il compte mettre en oeuvre pour éradiquer ce fléau.
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Texte de la REPONSE :
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Les dégâts causés par les achatines à Wallis-et-Futuna sont rencontrés dans d'autres régions. Ainsi, ce fléau existe en Guadeloupe où certains molluscicides sont employés avec succès. Néanmoins, la dangerosité des substances utilisées à la fois pour l'homme et pour l'environnement implique la mise en oeuvre d'un programme global de formation et d'information des exploitants ainsi que des habitants. En outre, des méthodes culturales appropriées, en particulier le désherbage, sont de nature à réduire la pression parasitaire. L'élaboration d'un programme de lutte contre ces ennemis des cultures doit pouvoir s'inspirer de celui adopté en Guadeloupe.
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