Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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DEBAT : |
M. Francis Hammel. Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'Etat au logement. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2000, le Gouvernement a inscrit des mesures nouvelles au budget de l'emploi et de la solidarité pour favoriser l'accueil en résidence sociale: 60 millions de francs supplémentaires sont ainsi prévus pour améliorer l'urgence sociale. Dans la même perspective, la dotation des centres d'hébergement et de réinsertion sociale a été augmentée de 2,95 % par rapport à 1999, pour atteindre plus de 2,5 milliards de francs. Le financement de la poursuite du programme de création de places nouvelles, conformément aux objectifs annoncés, est ainsi assuré. Une mesure nouvelle de 42 millions de francs permettra de créer 500 places de CHRS, comme ce fut le cas en 1998 et 1999. A cela il faut ajouter 31 millions de francs («La question !» sur les bancs du groupe Démocratie libérale et Indépendants) pour couvrir l'évolution de la masse salariale et 100 millions de francs d'investissement pour améliorer les bâtiments. M. Philippe Vasseur. La question ! M. Francis Hammel. Dans une déclaration commune du jeudi 28 octobre dernier, M. Louis Besson, secrétaire d'Etat au logement, et Mme Dominique Gillot, secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale,... M. Philippe Vasseur. La question ! M. Francis Hammel. ... ont annoncé la mise en place, à Paris et en Ile-de-France,... M. Philippe Vasseur. La question ! M. Francis Hammel. ... d'un plan de construction et de réhabilitation de résidences sociales. M. Philippe Vasseur. La question ! M. Francis Hammel. Chaque année, malgré les efforts importants consentis pour faire face à la détresse... M. Philippe Vasseur. La question ! M. le président. Monsieur Vasseur, ça suffit ! M. Philippe Vasseur. La question ! C'est l'heure ! M. le président. Monsieur Vasseur, ça suffit ! L'heure, c'est moi qui en suis juge. La télévision est là jusqu'à seize heures cinq. Vous n'avez rien à dire, vous n'avez qu'à vous taire, monsieur Vasseur ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, du groupe communiste et du groupe Radical, Citoyen et Vert.) Poursuivez, monsieur Hamel. M. Francis Hammel. Chaque année, malgré les efforts importants consentis pour faire face à la détresse de ceux qui se trouvent à la rue, on doit hélas déplorer la souffrance, voire la mort, de personnes sans abri. M. Philippe Vasseur. La question ! M. Francis Hammel. La volonté affichée par le Gouvernement de remédier durablement à cette situation insupportable que connaissent les SDF se traduit par cet ensemble de mesures décidées à leur égard. Monsieur le secrétaire d'Etat, pourriez-vous... M. Philippe Vasseur. Ah, enfin ! M. Francis Hammel. ... détailler le plan défini la semaine dernière pour venir en aide rapidement à ceux qui espèrent passer l'hiver sous un toit ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et du groupe Radical, Citoyen et Vert.) M. le président. La parole est à M. le ministre délégué à la ville. M. Claude Bartolone, ministre délégué à la ville. Monsieur le député, l'Etat fera son devoir. Il fera donc face aux besoins, comme il l'a toujours fait par le passé. Les capacités de l'hiver dernier ont été reconstituées. Pour l'Ile-de-France, près de 5 500 places sont d'ores et déjà ouvertes, ou prêtes à ouvrir, et 500 places peuvent être mobilisées du jour au lendemain si nécessaire, en cas de grand froid. Néanmoins, comme Louis Besson a eu l'occasion de le dire la semaine dernière aux préfets, il reste encore trop de structures précaires. La situation immobilière à Paris nous empêche d'aller aussi vite que nous le souhaiterions pour ouvrir plus de places et pérenniser et humaniser celles qui existent. Il en résulte que les crédits mis à disposition par l'Etat en ce domaine ne sont pas intégralement consommés. Ces dernières années, vous l'avez rappelé, monsieur le député, nous n'avons cessé de renforcer le dispositif d'accueil et d'hébergement d'urgence. Pour le seul hébergement d'urgence, les crédits sont passés de 126 millions de francs en 1995 à 210 millions de francs en 1999. Il y a désormais 3 200 places dans le dispositif parisien, dont 2 200 ouvertes toute l'année. Une douzaine d'espaces solidarité-insertion, qui assurent un accueil et offrent des services dans la journée, sont ouverts sur Paris et trois autres le seront prochainement. Le nombre des équipes de rue, qui travaillent jour et nuit pour aller au devant de ceux qui naturellement ne vont pas vers les structures d'urgence, a été considérablement augmenté. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et du groupe Radical, Citoyen et Vert.) |