Texte de la REPONSE :
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En 1997, la dépense intérieure d'éducation (DIE) atteint 592 milliards de francs, ce qui correspond à 7,3 % de la richesse nationale (PIB). Pour l'éducation, la collectivité nationale, tous financeurs confondus, réalise un important effort financier à hauteur de 10 100 francs par habitant, ou 35 700 francs par élève ou étudiant. La structure du financement initial, c'est-à-dire ce qui est à la charge effective des agents avant transferts entre les différents agents économiques, montre qu'en 1997 l'Etat a financé 64,6 % de la dépense intérieure d'éducation ; le ministère de l'éducation nationale représentant à lui seul 56,4 % du financement. Les collectivités territoriales ont participé pour 20,4 %, les ménages pour 6,9 %, les entreprises pour 5,8 %, les administrations publiques pour 1,6 % et les caisses d'allocations familiales pour 0,7 %. Les transferts concernent essentiellement les subventions d'investissement aux collectivités locales et les aides aux ménages. Les familles reçoivent deux types de transferts : les bourses d'études et les « autres transferts ». Parmi les autres transferts, on distingue l'allocation de rentrée scolaire (ARS) et l'aide à la scolarité (AAS). Il s'agit de prestations familiales versées par les caisses d'allocations familiales aux ménages sous condition de ressources. Elles ne concernent que l'enseignement scolaire (notamment pour l'ARS) et ne peuvent être ventilées entre les différents niveaux d'enseignement. De ce fait, la structure de financement des différents niveaux d'enseignement ne peut donc être donnée pour l'enseignement scolaire qu'en financement final, c'est-à-dire après transferts, et non en financement initial. (Voir tableaux dans JO correspondant).
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