Texte de la REPONSE :
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En 1998, les effectifs de l'Agence nationale pour l'emploi s'élevaient à 15 569 emplois. La subvention de personnel était de 3 621 MF, soit 2,5 % de plus qu'en 1997. Le troisième contrat de progrès entre l'Etat et l'ANPE, signé le 28 janvier 1999, fixe à l'ANPE des objectifs ambitieux : dans le cadre du plan national d'action pour l'emploi et du programme de prévention et de lutte contre les exclusions, l'ANPE recevra 850 000 demandeurs d'emploi en 1999, 1 900 000 d'ici à 2002, afin de leur proposer un appui à l'emploi dans le cadre du service personnalisé pour un nouveau départ vers l'emploi. Pour remplir ces objectifs, l'agence voit ses effectifs augmenter de manière significative : dès 1998, elle a été autorisée à recruter 500 agents. Le recrutement de nouveaux agents s'effectuera au rythme de 500 par an jusqu'en 2002, portant à 2 500 les renforts d'effectifs financés au titre du programme de lutte contre les exclusions. En 1999, la subvention de personnel est portée à 3 956 MF, soit 9 % de plus qu'en 1998. Parallèlement, l'enveloppe budgétaire dont dispose l'agence pour ses prestations passe de 452 MF en 1998 à 1 077 MF en 1999. Enfin, dans le cadre d'un programme pluriannuel, d'importants moyens seront consacrés à l'adaptation des agences locales, à l'augmentation des équipements en libre accès et au développement d'un nouveau système de gestion opérationnelle des demandeurs d'emploi (GEODE). Ces dispositions doivent permettre à l'ANPE de prévenir et traiter les situations d'exclusion par un diagnostic plus précoce et plus fiable et d'assurer un suivi plus rigoureux de la demande.
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