Texte de la REPONSE :
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Malgré les efforts déployés dans le cadre de la détection des substances dopantes, tant au niveau national qu'international, les laboratoires de contrôles antidopage sont confrontés à deux problèmes principaux. Tout d'abord, la vitesse d'élimination dans l'organisme de nombreuses substances dopantes est très rapide. Ce n'est donc pas l'analyse proprement dite qui constitue un facteur limitant au dépistage des substances dopantes mais plutôt le moment du prélèvement qui devient déterminant. C'est pourquoi madame la ministre de la jeunesse et des sports a décidé d'augmenter le nombre de contrôles antidopage inopinés (hors compétition) afin d'en optimiser le ciblage. La seconde difficulté est davantage d'ordre technique. Si le dosage quantitatif d'une substance donnée dans les urines ne pose pas de problème particulier, la difficulté est d'établir la différence entre les substances endogènes secrétées naturellement par l'organisme et les substances exogènes. La détection des hormones synthétisées par génie génétique nécessite de définir un « seuil de normalité » qui est très variable d'un individu à l'autre et qui varie également en fonction des conditions d'effort. Afin de faire face à ces problèmes complexes, madame la ministre a pris la décision de créer une unité mobile de biologie du sport mise à disposition de toutes les fédérations sportives, dans l'objectif de bénéficier d'un suivi médical longitudinal des sportifs de haut niveau et ainsi de contribuer à une meilleure protection de leur santé. Ce service sera bien sûr gratuit pour les sportifs licenciés concernés.
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