Texte de la REPONSE :
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Dans le cadre de la circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre a confié à la commission générale de terminologie et de néologie une étude sur la féminisation des noms de métier et de fonction, à la lumière des pratiques passées et des usages en vigueur dans d'autres pays francophones. Il a également demandé de recourir, dès à présent, aux appellations féminines pour les noms de métier, de fonction, de grade ou de titre pour lesquels le féminin est d'usage courant. La commission de terminologie et de néologie placée auprès du ministre de la défense étudie ainsi, dans le cadre des directives fixées par le Premier ministre, la féminisation des appellations utilisées au sein de son ministère. En effet, l'armée française, qui compte environ 22 000 femmes servant en qualité d'officiers et de sous-officiers, est l'armée occidentale la plus féminisée après l'armée américaine. C'est pour tenir compte de cette situation et du principe d'égalité entre hommes et femmes que le ministre de la défense a supprimé, en février dernier, la limitation de l'accès des femmes aux carrières militaires. En tout état de cause, la féminisation des appellations dans les armées est subordonnée aux directives qui seront données à l'issue des travaux réalisés par la commission générale de terminologie et de néologie, ainsi que par l'Institut national de la langue française, dont les conclusions devraient être présentées avant la fin de l'année.
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