Texte de la REPONSE :
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La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance avec intérêt, de la question sur la raréfaction de l'anguille dans notre pays. Cette situation est, aujourd'hui, particulièrement préoccupante. L'espèce, en effet, est devenue très vulnérable. Si l'aire de répartition de ce poisson s'étend largement en Europe, la France, par l'importance de sa façade maritime, se situe au premier rang pour engager un programme de protection. Les comités de gestion des poissons migrateurs ont déjà élaboré des programmes de restauration de l'espèce portant sur chacun des facteurs identifiés comme étant, quoique à des degrés incertains, à l'origine de la dégradation observée depuis plusieurs années. Plusieurs mesures sont prises pour restaurer les milieux aquatiques, assurer le franchissement des ouvrages par les poissons, réglementer la pêche de l'anguille et de son alevin, la civelle lutter contre le braconnage. Des instructions seront prochainement adressées aux préfets de région, présidents des comités de gestion des poissons migrateurs, pour qu'ils renforcent ces mesures.
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