FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 19773  de  M.   Cornut-Gentille François ( Rassemblement pour la République - Haute-Marne ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  05/10/1998  page :  5362
Réponse publiée au JO le :  08/02/1999  page :  777
Rubrique :  impôts locaux
Tête d'analyse :  taxe professionnelle
Analyse :  réforme
Texte de la QUESTION : M. François Cornut-Gentille attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation fiscale des petites entreprises. Dans le projet de loi de finances pour 1999, le Gouvernement envisage la suppression progressive de la part salariale dans la base d'imposition de la taxe professionnelle. Or, de nombreuses petites entreprises soumises à la base minimale d'imposition se trouvent exclues du bénéfice d'une telle mesure. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures fiscales que compte adopter le Gouvernement en faveur de ces entreprises.
Texte de la REPONSE : Le législateur a estimé que chaque redevable de la taxe professionnelle devait contribuer, pour un montant minimum, à la couverture des charges des collectivités locales. C'est pourquoi il a institué une cotisation mimimum de taxe professionnelle due par tout contribuable au lieu de son principal établissement, quel que soit le montant de son chiffre d'affaires. Cette cotisation est calculée à partir de la cotisation de taxe d'habitation d'un logement de référence dans la commune par le conseil municipal. Elle peut être réduite de moitié au plus, sur délibération de la collectivité, pour les redevables qui exercent leur activité à temps partiel ou pendant moins de neuf mois dans l'année. Compte tenu de ses modalités de calcul et de son objet, la cotisation minimum de taxe professionnelle n'a pas à être modifiée, du fait de la suppression progressive de la part « salaires » dans les bases de la taxe professionnelle. Toutefois, afin de ne pas pénaliser les petits redevables ou ceux qui s'installent, eu égard à leurs capacités contributives, il appartient toujours aux conseils municipaux, qui disposent d'une liberté totale sur ce point, de choisir un logement de référence dont la valeur locative brut ne soit pas excessive.
RPR 11 REP_PUB Champagne-Ardenne O