FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 2014  de  Mme   Boisseau Marie-Thérèse ( Union pour la démocratie française-Alliance - Ille-et-Vilaine ) QG
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  06/04/2000  page :  3102
Réponse publiée au JO le :  06/04/2000  page :  3102
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  lycées
Analyse :  réforme
DEBAT : M. le président. La parole est à Mme Marie-Thérèse Boisseau.
Mme Marie-Thérèse Boisseau. Monsieur le ministre de l'éducation nationale, la semaine dernière, le groupe UDF vous interrogeait sur vos projets. La légèreté de votre réponse, dénoncée par tous les médias, a profondément déçu.
Vous nous avez parlé de formation professionnelle mais le dossier phare de votre prédécesseur, c'était la réforme des lycées. Enclenchée en seconde, elle devait se poursuivre à la rentrée prochaine en première, et s'achever en 2001 avec la réforme du baccalauréat.
Vous sentez-vous lié par cette réforme ? Souhaitez-vous la poursuivre dans le même état d'esprit ? Elèves, parents et enseignants ont besoin de savoir, et de toute urgence. Nous sommes déjà en pleines vacances de Pâques; c'est maintenant que les jeunes doivent choisir leur filière et il n'est pas pensable qu'ils le fassent sans savoir ce qu'il en sera demain du baccalauréat. Je vous saurais gré, monsieur le ministre, d'une réponse claire, précise, loin de toute langue de bois. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour la démocratie française-Alliance.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de l'éducation nationale, pour une réponse brève, ce qui, je l'espère, ne lui sera pas reproché.
M. Jack Lang, ministre de l'éducation nationale. Madame la députée, la légèreté serait de vous répondre selon l'exigence que vous formuliez à l'instant. La mission qui m'a été confiée par le Premier ministre...
M. Jean-Antoine Leonetti. C'est de ne rien faire !
M. le ministre de l'éducation nationale. Certainement pas ! Je ne prendrai pas exemple, monsieur le député, sur M. Bayrou, qui, pendant quatre ans, a conduit une politique d'immobilisme ! (Protestations sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour la démocratie française-Alliance. - Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.)
Le ministre de l'éducation nationale doit être à la fois homme de dialogue et homme d'action. Les prochains jours seront donc consacrés à la rencontre des uns et des autres, et je prendrai alors des décisions dont l'Assemblée nationale sera évidemment informée. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste. - Huées sur les bancs du groupe du Rassemblement pour la République, du groupe de l'Union pour la démocratie française-Alliance et du groupe Démocratie libérale et Indépendants. - «C'est nul !» sur ces mêmes bancs.)
UDF 11 REP_PUB Bretagne O