FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 20617  de  M.   Dupilet Dominique ( Socialiste - Pas-de-Calais ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  26/10/1998  page :  5776
Réponse publiée au JO le :  25/01/1999  page :  451
Rubrique :  impôts locaux
Tête d'analyse :  taxe foncière sur les propriétés bâties
Analyse :  dégrèvements. taux
Texte de la QUESTION : M. Dominique Dupilet attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des personnes propriétaires d'une habitationt et rencontrant des difficultés pour acquitter la taxe foncière. A l'heure actuelle, ils bénéficient d'un dégrèvement de 25 %. Ne conviendrait-il pas de leur accorder un dégrèvement plus important dans la mesure où elles sont confrontées à des situations sociales de plus en plus précaires ? En conséquence, il lui demande donc si le Gouvernement entend prendre en compte cette proposition.
Texte de la REPONSE : Conformément aux articles 1390 et 1391 du code général des impôts, sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties afférente à leur habitation principale les titulaires de l'allocation supplémentaire mentionnée aux articles L. 815-2 et L. 815-3 du code de la sécurité sociale ainsi que les personnes bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés et les personnes âgées de plus de soixant-quinze ans dont le montant des revenus de l'année précédente n'excède pas une limite fixée, pour les impositions de taxe foncière au titre de 1998, à 43 550 francs pour la première part de quotient familial, majorée de 11 650 francs pour chaque demi-part supplémentaire, retenues pour le calcul de l'impôt sur le revenu. Ces exonérations constituent une exception aux principes qui régissent la taxe foncière sur les propriétés bâties, puisque celle-ci est un impôt réel dû à raison de la propriété d'un bien, quels que soient l'utilisation qui en est faite et les revenus du propriétaire. Ces exonérations doivent, par conséquent, conserver une portée limitée. Cela étant, des consignes permanentes sont données aux services des impôts afin que les demandes gracieuses émanant des redevables en situation difficile soient examinées avec bienveillance.
SOC 11 REP_PUB Nord-Pas-de-Calais O