Texte de la REPONSE :
|
Dès le mois de juillet 1997, le Gouvernement a affirmé sa volonté de réemployer l'ensemble des maîtres-auxiliaires qui étaient en fonctions durant les deux années scolaires précédentes et de ne plus faire appel à de nouveaux maîtres-auxiliaires dans un souci de résorption de l'emploi précaire. Des directives ont été données aux recteurs d'académie pour les guider dans la mise en oeuvre de ces décisions. Les missions qui devaient être confiées à des maîtres-auxiliaires leur étaient précisées. Impérativement et prioritairement les maîtres-auxiliaires devaient être affectés à des tâches d'enseignement dans leur discipline de recrutement ou dans une discipline voisine. Ensuite, ils pouvaient être employés pour répondre aux besoins d'encadrement éducatif de certains établissements (participation à des activités de soutien, aide au travail personnel par exemple). Enfin, ils pouvaient être affectés à des tâches de surveillance. Il était en outre rappelé que ce travail d'assistance éducative devait bénéficier en priorité aux établissements dont la population scolaire est la plus fragile et que ces missions devaient prendre fin dès qu'un service d'enseignement pouvait être confié à ces maîtres-auxiliaires. L'ensemble de ce plan d'action pour lutter contre l'emploi précaire a été reconduit lors de la rentrée scolaire 1998. Si vingt-huit mille maîtres-auxiliaires avaient été réemployés l'an passé, vingt-deux mille le sont encore lors de la présente rentrée, les autres ayant, pour la plupart, réussi un concours qui leur permettra d'être titularisés.
|