FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 20845  de  Mme   Boisseau Marie-Thérèse ( Union pour la démocratie française-Alliance - Ille-et-Vilaine ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  02/11/1998  page :  5976
Réponse publiée au JO le :  10/12/2001  page :  7090
Rubrique :  formation professionnelle
Tête d'analyse :  jeunes
Analyse :  stagiaires. rémunérations
Texte de la QUESTION : Mme Marie-Thérèse Boisseau attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation économique des jeunes stagiaires âgés de 18 à 25 ans, ayant obtenu un crédit formation individualisé (CFI). En effet, ces derniers touchent une indemnité forfaitaire mensuelle de 2 202 francs pour suivre une formation agréée par l'Etat ou une région. Ce montant qui n'a jamais été revalorisé depuis huit ans, date de la parution du décret 90-12 du 3 janvier 1990 modifiant celui n° 88-368 du 15 avril 1988. En huit ans, le coût de la vie a largement augmenté. Il apparaît par conséquent légitime de procéder à un réajustement de cette indemnité forfaitaire. Aussi, elle lui demande de bien vouloir prendre en considération la situation particulière de ces jeunes en formation et de veiller à ce qu'ils obtiennent dans les meilleurs délais une augmentation de leur indemnité.
Texte de la REPONSE : Le financement de la rémunération des personnes inscrites comme demandeurs d'emploi, qui suivent une formation et ne relèvent pas du régime d'assurance chômage, est assuré par l'Etat et les régions dans le cadre d'actions agréées à ce titre, en application des dispositions du titre VI du livre IX du code du travail. Les barèmes forfaitaires de rémunération de ces stagiaires sont fixés par décret simple et n'ont pas été revalorisés depuis de nombreuses années. En juin 2001, le Gouvernement a établi un plan national d'action contre la pauvreté et l'exclusion sociale en cohérence avec la nouvelle stratégie européenne de lutte contre les exclusions afin de favoriser le retour à l'emploi des personnes qui en sont les plus éloignées. Une des mesures de ce plan est de favoriser le développement de la formation des personnes les plus en difficulté, par la revalorisation de la rémunération attribuée aux demandeurs d'emploi relevant du régime de solidarité, qui suivent une formation. Ainsi, le barème à 2 002 francs passera à 2 631 francs en 2002 et à 3 259 francs en 2003 pour les stagiaires de vingt-six ans et plus. L'effort financier supplémentaire de l'Etat sera de 140 millions de francs en 2002.
UDF 11 REP_PUB Bretagne O