FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 23231  de  M.   Montcharmont Gabriel ( Socialiste - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale, recherche et technologie
Ministère attributaire :  éducation nationale, recherche et technologie
Question publiée au JO le :  21/12/1998  page :  6901
Réponse publiée au JO le :  01/03/1999  page :  1233
Rubrique :  emploi
Tête d'analyse :  emplois jeunes
Analyse :  aides-éducateurs. formation professionnelle
Texte de la QUESTION : M. Gabriel Montcharmont attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la formation professionnelle qui était prévue pour les emplois jeunes au sein de l'éducation nationale. Par une circulaire parue au Bulletin officiel de l'éducation nationale le 1er janvier 1998, il est souligné que la professionnalisation des aides-éducateurs en vue d'accéder à un emploi stable dans le secteur public ou privé constitue un élément essentiel du dispositif. Alors qu'officiellement, tous ces jeunes doivent bénéficier d'une formation de 200 heures par an en moyenne, on relève une absence de formation dans certaines académies. Il souhaite savoir quelles dispositions il compte prendre afin de faire respecter le droit à la formation.
Texte de la REPONSE : La formation des aides-éducateurs, en vue d'accéder à un emploi durable, constitue un élément essentiel du dispositif emplois-jeunes au ministère de l'éducation nationale. Mis en place de manière progressive pendant l'année scolaire 1997-1998 compte tenu du nombre de jeunes concernés, le plan de formation des aides-éducateurs est une priorité pour la présente année scolaire. Les organismes de formation avec lesquels les académies ont pris contact, principalement le Centre national d'enseignement à distance (CNED), les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) et les universités, ont été sensibilisés aux besoins spécifiques des aides-éducateurs, salariés à temps plein. Ainsi les modules et filières de formation existants peuvent être adaptés et certaines universités ont mis en place des formations nouvelles diplômantes, en tenant compte de la spécificité du public concerné. Les aides-éducateurs disposent d'un droit de 200 heures de formation en moyenne par an. Si, du fait des délais d'élaboration de leur projet professionnel ou de la mise en place du plan de formation, le crédit de 200 heures n'a pas été utilisé une année, il est reportable sur les années suivantes. Au début du mois de janvier 1999, 65 % des aides-éducateurs recrutés ont leur plan de formation validé et plus de la moitié ont commencé leur formation. Par ailleurs, le ministère travaille actuellement à diversifier les propositions de formation. Ainsi la participation plus active des Groupements d'établissements (GRETA) au dispositif de formation devrait offrir aux jeunes des structures de conseil expérimentées en matière d'élaboration de projets professionnels et des formations professionnalisantes adaptées à l'environnement économique local. Enfin, des accords-cadres sont à l'étude pour faciliter les partenariats avec divers organismes de formation. Le ministère de l'éducation nationale entend ainsi donner aux jeunes, à l'issue des cinq ans de contrat pendant lesquels ils auront acquis une expérience professionnelle valorisante, une réelle chance d'accéder à d'autres emplois.
SOC 11 REP_PUB Rhône-Alpes O