Texte de la REPONSE :
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La ministre déléguée, chargée de l'enseignement scolaire a présenté le 11 février 1999 la nouvelle carte de l'éducation prioritaire. Chaque recteur, après concertation avec les partenaires locaux a arrêté la liste des écoles et établissements relevant de l'éducation prioritaire dans son académie. Pour ce faire, le recteur de l'académie de Versailles, s'est appuyé sur une étude de chaque situation en prenant en compte des critères socio-économiques tels les catégories sociales des parents d'élèves, le taux de chômage. Ces critères généraux ont été complétés par des éléments reflétant à la fois la réalité du territoire et les perceptions des collectivités locales. C'est à partir de ces études et concertations que le lycée professionnel Pierre-Mendès-France de Ris-Orangis dans le département de l'Essonne, fait aujourd'hui partie du réseau prioritaire de cette ville. S'il n'y a pas, au budget du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, d'enveloppe spécifique de moyens en postes dédiée à l'éducation prioritaire, il est demandé aux recteurs et inspecteurs d'académie de faire bénéficier les écoles et établissements relevant d'un réseau d'éducation prioritaire d'une priorité en termes de moyens et en crédits pédagogiques. Afin que ces moyens soient orientés vers des actions visant à la réussite scolaire, les responsables du réseau passent avec les autorités académiques un contrat de réussite qui fixe les objectifs retenus en termes de réussite des élèves, précise les priorités accordées en moyen de tous ordres, intègrent les mesures d'accompagnement, d'animation pédagogique et de formation nécessaires. Il comporte les modalités d'une évaluation continue et d'un bilan relatif à l'efficacité des actions entreprises.
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