Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Marie Demange appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le nombre de postes de surveillants d'externat et maîtres d'internat. Environ 40 000 étudiants financent leurs études grâce à ces emplois dans les établissements du second degré. Cet emploi leur est attribué sur critères sociaux puisqu'ils sont en priorité accordés aux étudiants boursiers qui en font la demande. Leur mission consiste à faire régner l'ordre dans l'établissement. Chargés de surveiller les élèves lors de leurs déplacements dans l'établissement, ils doivent faire respecter la discipline imposée par le règlement intérieur dans la cour, les couloirs, les dortoirs, la cantine, les salles de permanence de l'établissement et assurent un rôle de soutien scolaire et pédagogique aux élèves en difficulté. Ils sont aussi bien souvent une écoute attentive aux soucis des jeunes qui éprouvent des difficultés personnelles. Ces étudiants font preuve d'un mérite certain qu'il est important de reconnaître. Malgré les contraintes qu'impose un emploi occupé parallèlement à la poursuite de leurs études, ils préfèrent travailler au profit du service public plutôt que de se contenter d'une bourse. Or, il apparaît que sur les 14 000 postes de surveillants promis qui devaient permettre à des étudiants connaissant des difficultés financières de financer leurs études, 10 000 sont en réalité des emploi-jeunes, 1 000 sont confiés à des appelés du contingent et seulement 3 000 étudiants ont été recrutés à mi-temps. Sans remettre en cause la qualité du travail effectué par les emploi-jeunes et les appelés, il s'interroge sur l'opportunité de cette répartition des postes et lui demande de bien vouloir lui indiquer les raisons qui motivent de telles décisions. Il souhaite plus particulièrement savoir s'il est dans ses intentions de prendre des mesures visant à augmenter le nombre des étudiants-surveillants qui contribuent largement à la qualité de l'accueil et de l'encadrement dans les établissements du second degré, ce qui permettrait à un plus grand nombre d'étudiants de financer leurs études, sans avoir recours à une bourse.
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