Texte de la REPONSE :
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Actuellement, la direction centrale de la sécurité publique recense les phénomènes de violence urbaine au travers des infractions les plus représentatives des crimes et délits : coups et blessures, menaces, racket, vols avec violences, incendies volontaires, destructions, dégradations, outrages et violences à dépositaires de l'autorité, port ou détention d'armes prohibées... (Voir tableau dans JO correspondant). L'ensemble des faits de violence urbaine classe la Moselle à la dix-septième place des départements les plus concernés par le phénomène. On notera que 2 676 faits liés aux violences urbaines (soit 33,73 % du total des faits constatés de violences urbaines) ont été élucidés en 1998 par les services de sécurité publique du département contre 2 492 en 1997, soit une progression de 7,38 %. Les services de la police nationale du département s'emploient activement à prévenir et à combattre ces actes de délinquance : en partenariat avec la mairie, la police municipale, l'office public des HLM, les sociétés de transports en commun, l'éducation nationale et les habitants, à l'occasion de réunions ponctuelles afin de répondre rapidement et concrètement aux problèmes émergents ; par la préparation et la mise en oeuvre de contrats locaux de sécurité reposant sur des actions ciblées et pragmatiques -cinq contrats ont été signés en 1998 au profit de communes du département, celui de Metz est en cours d'élaboration et s'appliquera au quartier de Borny- ; grâce à une présence ostensible des patrouilles dans les quartiers avec les îlotiers, les adjoints de sécurité, mais aussi à partir d'opérations de sécurisation répétées ; grâce à la mise en place en préfecture d'une cellule de veille en cas de besoin pour suivre avec attention l'apparition d'agissements violents ; par une initiative renouvelée des services de sécurité publique dans le domaine préventif dirigée vers la jeunesse inoccupée -ainsi, une centaine de jeunes ont fréquenté l'été dernier la piste routière installée dans le quartier de Borny à Metz, tandis que d'autres ont participé à de nombreuses activités à caractère sportif qui leur étaient proposées par le centre de loisirs des jeunes de Thionville, au lycée Colbert ou à l'occasion de sorties en plein air- ; enfin, par une évolution de leur action vers une police de proximité. L'ensemble de ces dispositions rend superflue une instance de concertation globale supplémentaire.
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