Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est très attentif à la revalorisation des pensions les plus faibles, notamment celles des commerçants et des artisans et de leurs conjoints. C'est pourquoi en 1999, le minimum vieillesse et le minimum de réversion, qui bénéficie aux conjoints survivants, ont été revalorisés de 2 %, alors que l'inflation n'était que de 0,5 %. Cela représente donc une progression significative du pouvoir d'achat pour les retraités les plus modestes. Les efforts consentis en 1999 seront poursuivis en 2000. Le Gouvernement revalorise le minimum vieillesse et le minimum de réversion de 1 %, alors qu'une indexation stricte sur les prix avec ajustement négatif conduirait à une revalorisation de 0,2 %. En effet, l'inflation pour 2000 est estimée à 0,9 % et l'inflation pour 1999 a été surévaluée de 0,7 point. Sur deux ans, la progression du pouvoir d'achat des retraites les plus faibles sera donc au total de 2,3 %. Cette revalorisation bénéficiera non seulement aux artisans et commerçants, mais aussi à tous les retraités les plus modestes du régime général, des professions libérales, des mines, des cultes et des clercs de notaires. Parallèlement, le Gouvernement, par amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000, a donné la possibilité aux artisans et commerçants d'améliorer leur retraite future, en leur permettant, pendant un an, de racheter les points de cotisation antérieurs à 1973 qu'ils n'avaient pu acquitter en temps utile, en raison des aléas économiques liés à leur activité.
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