Texte de la REPONSE :
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L'association ADEF a souhaité se séparer de son activité de gestionnaire de foyers de travailleurs migrants en janvier 1997 au prétexte que cette activité n'était plus rentable. Largement subventionnée par le FAS, et ayant bénéficié d'aides de l'Etat et du 1 % logement au titre de l'investissement, l'ADEF avait choisi un repreneur relevant du secteur associatif. Au surplus, les conditions de transfert des actifs sont apparues contestables. Les propriétaires des foyers, les organismes financeurs ainsi que les pouvoirs publics ont considéré l'association pressentie comme trop fragile économiquement. Une solution pouvant garantir la viabilité de l'entreprise, notamment ses emplois, et permettre aux résidents de bénéficier d'un accompagnement social adapté a été recherchée. Elle n'a pas abouti. Depuis, l'ADEF a informé ses partenaires de l'abandon de son projet et du maintien de ses activités de gestionnaire de foyers. Une réunion s'est tenue fin novembre 1999 avec l'ADEF pour examiner les conditions de la poursuite de ses activités, dans le cadre, notamment, du plan quinquennal de traitement des foyers. Un groupe de travail comprenant des représentants de l'association, des propriétaires des foyers, des organismes financeurs et des pouvoirs publics devrait formuler un accord au cours du premier semestre 2000.
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