Texte de la REPONSE :
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L'environnement régional de la Réunion s'organise, en effet, en ensembles préférentiels en vue de favoriser les échanges. Emergent ainsi de vastes espaces économiques pour créer des zones de libre-échange. Le « Common Market for Eastern and Southern Africa » (COMESA), la « Southern African Development Community » (SADC), l'« Indian Ocean Rim/Association for Regional Cooperation » (IOR/ARC). Par ailleurs, la commission de l'océan Indien (COI) n'offre qu'un marché limité. C'est bien dans ce contexte qu'un programme régional intégré de développement des échanges (PRIDE) a été mis en oeuvre avec pour objectif le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les pays de la COI et les pays tiers. Le programme est financé par l'Union européenne à hauteur de 10,5 millions d'écus dont 1,2 par la France. Une zone de libre-échange regroupant les 4 pays ACP de la COI, Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles, sera rapidement mis en oeuvre. Pour la Réunion, il conviendra de veiller à la cohérence des divers « droits » en présence. Elle se voit naturellement appliquer le droit communautaire et, partant, se doit de respecter les engagements pris en matière commerciale. La question de la compatibilité entre l'appartenance communautaire et une adhésion à une zone extérieure préférentielle se pose et sera réglée prochainement.
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