Texte de la REPONSE :
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Les décisions prises par les pouvoirs publics en faveur des exploitants confrontés aux conséquences de crises subordonnent l'octroi des aides de spécialisation dans les productions concernées, fixé à 50 % au moins du chiffre d'affaires de l'exploitation. Il n'est pas possible d'abaisser ce seuil de spécialisation. D'une part, ce seuil n'écarte pas de l'application des mesures exceptionnelles les exploitations ayant jusqu'à 50 % de productions complémentaires. D'autre part, il se rapporte en général à un large spectre de productions. Ainsi, en ce qui concerne les mesures prises récemment dans le secteur fruits et légumes, ce seuil s'applique en prenant en compte toutes les productions de fruits et légumes, et non les seules productions ayant été effectuées par des aléas climatiques et conjoncturels. Toutefois, les difficultés des exploitations ne répondant pas à ce seuil de spécialisation, mais qui ont néanmoins été affectées par les aléas climatiques ou conjoncturels pesant sur une production, pourront être prises en compte par les interventions du fonds d'allégement des charges financières (FAC), qu'il s'agisse du FAC du Crédit agricole ou des moyens analogues mis à disposition des autres banques habilitées à distribuer les prêts bonifiés, fonds dont le déblocage doit intervenir prochainement.
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