Texte de la REPONSE :
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Le projet du TGV-Est européen a été déclaré d'utilité publique par un décret en Conseil d'Etat signé le 14 mai 1996 et publié au Journal officiel de la République française le 15 mai 1996. Le tracé résulte de plusieurs phases de consultations et de concertation, depuis les études préliminaires jusqu'à la concertation consécutive à l'enquête publique avec les riverains, les élus locaux et les associations. Le choix du tracé déclaré d'utilité publique a été confirmé par le Conseil d'Etat, à l'occasion des recours en annulation déposés contre le décret précité. Le 29 janvier dernier, des décisions importantes ont été prises par l'ensemble des partenaires du projet pour la réalisation et le financement de la première phase du TGV-Est européen. Cette nouvelle liaison ferroviaire à grande vitesse aura une double fonction. Elle permettra des liaisons performantes entre l'est de la France, la région parisienne et les autres régions françaises, mais aussi des liaisons entre la France, l'Allemagne et le Grand-Duché du Luxembourg. La première phase, d'un montant de 20,5 milliards de francs, consiste en la réalisation d'une ligne nouvelle entre Vaires-sur-Marne, en région parisienne, et Baudrecourt en Moselle. Dès cette première phase, les raccordements de la ligne nouvelle au réseau ferroviaire existant permettront de diffuser l'effet de la grande vitesse vers les Ardennes, le sud de la Marne, le nord de la Lorraine, le Luxembourg, la Meurthe-et-Moselle. En effet, l'électrification de la ligne Saint-Hilaire-au-Temple - Châlons-en-Champagne sera réalisée dès la première étape, ainsi que les deux raccordements à la ligne Métrolor vers Metz et Nancy qui permettront une desserte équilibrée des deux pôles lorrains. De plus, afin de permettre une desserte directe des vallées vosgiennes par TGV, l'électrification des lignes ferroviaires des Vosges, de Blainville à Remiremont et de Lunéville à Saint-Dié, sera réalisé en vue d'une mise en service simultanée à la mise en service de la première phase du TGV-Est européen. Les investissements correspondant sont évalués à 650 millions de francs. Parallèlement à la réalisation de cette première phase, et de façon complémentaire, des améliorations du réseau ferroviaire classique desservant les régions de l'est de la France seront mises en oeuvre dans le cadre des prochains contrats de plan Etat-Région. Ces améliorations porteront notamment sur la modernisaton du réseau existant et le traitement des problèmes de capacité.
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