FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 26478  de  M.   Dominati Laurent ( Démocratie libérale et indépendants - Paris ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale, recherche et technologie
Ministère attributaire :  éducation nationale, recherche et technologie
Question publiée au JO le :  08/03/1999  page :  1335
Réponse publiée au JO le :  20/03/2000  page :  1823
Rubrique :  enseignement
Tête d'analyse :  politique de l'éducation
Analyse :  réseaux d'éducation prioritaire
Texte de la QUESTION : Ayant eu à connaître d'une note de l'académie de Paris, relative aux « perspectives pour la politique de l'éducation prioritaire pour la période de 1999-2002 », M. Laurent Dominati y a relevé le paragraphe suivant, intitulé « Développer des actions d'excellence et faire des réseaux d'éducation prioritaire des ressources pour les autres établissements ». Citation : « Les réseaux d'éducation prioritaire doivent être prioritaires pour le développement d'actions d'excellence pour tous les élèves (et non excellence uniquement pour les plus favorisés). Cela peut se faire notamment par le développement prioritaire des TICE et des activités scientifiques et techniques qui est en cours, elles doivent être reconnues comme des zones d'excellence pédagogique qui fournissent des orientations aux autres zones, elles doivent nouer des liens avec les écoles hors ZEP dans la dimension parisienne mais aussi française ou européenne et mondiale. Le CEFISEM, en lien avec les coordonnateurs ZEP, a vocation, comme centre de ressource académique pour les réseaux d'éducation prioritaire, à favoriser la diffusion des réussites par la constitution d'un site Internet, d'une part, et par la réalisation de formation sur site et de journées d'échanges de pratiques sur tous les sujets prioritaires. On trouvera sur le site Internet du CEFISEM des outils pour la relation parents école qui sont des exemples d'actions réussies sur les terrains parisiens. Le CEFISEM développe d'ores et déjà une compétence d'aide aux projets, d'une part, en ce qui concerne le français langue des apprentissages scolaires (voir l'ouvrage La maitrise de la langue au collège), d'autre part, en ce qui concerne la prévention des incivilités et violences. En 1998-1999, il propose des formations adaptées aux objectifs des ZEP et des journées de rencontres sur les thèmes principaux retenus (droits de l'enfant, accompagnement scolaire, parents école, langue des apprentissages scolaires), journées qui s'appuient sur les réussites des terrains) » (fin de citation). Il demande à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie de donner son interprétation du texte ci-dessus, d'en traduire le sens pour ceux qui le trouveraient impénétrable, en un mot, de commenter, en recourant à une expression plus compréhensible, une directive dont l'hermétisme semble bien fait pour dérouter nombre d'usagers du service public de l'enseignement.
Texte de la REPONSE : Le texte cité est extrait d'une note de cinq pages présentée au conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) de Paris, le 27 janvier 1999, donc à des interlocuteurs habitués au vocabulaire utilisé. Ce texte avait pour objet de présenter les grandes lignes de la mise en oeuvre de la relance de l'éducation prioritaire dans l'académie de Paris. Il n'a pas fait l'objet de commentaire au cours de la réunion de cette instance de concertation. Les deux élus présents n'ont pas jugé utile de l'évoquer et la discussion a essentiellement porté en termes quantitatifs sur la redéfinition de la carte des réseaux d'éducation prioritaire. Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie ne peut que se féliciter de constater que quelques mois après cette réunion, les aspects plus qualitatifs de la relance de l'éducation prioritaire trouvent sur le terrain leur application et leur développement ; il ne cesse par ailleurs de pousser l'ensemble des acteurs du système éducatif à rejeter le vocabulaire abscons qui rend difficile l'appréciation des objectifs visés.
DL 11 REP_PUB Ile-de-France O