Texte de la REPONSE :
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Depuis les années 1990, le français connaît un regain d'intérêt, intérêt d'abord économique, puisque la connaissance de plusieurs langues européennes constitue un atout certain pour les jeunes Flamands entrant sur la marché du travail. Le français est obligatoire dès la première année du secondaire à raison de quatre heures par semaine dans 90 % des établissements (facultatif au même titre que l'anglais dans les filières pré-professionnelles). Il est autorisé à partir de la cinquième année de primaire (qui comprend six ans). En réalité, la quasi-totalité des écoles proposent cette initiation et, face à la demande croissante des parents, de nombreuses écoles et associations proposent le français plus tôt, dans un cadre parascolaire. D'après les statistiques 1997-1998 du ministère de l'éducation, il est possible d'estimer à 400 000 au moins le nombre de jeunes de douze à dix-huit ans qui bénéficient en Flandre et à Bruxelles d'un enseignement de français donné par des professeurs qualifiés. Pour le niveau élémentaire, on peut estimer à 130 000 environ le nombre d'élèves en contact, de près ou de loin, avec le français, qui est enseigné par des instituteurs qui n'ont pas reçu de formation spécifique. On note peu d'évolution depuis cinq ans, le statut du français n'ayant pas subi de modification et la population scolaire concernée restant stable.
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