FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 26492  de  Mme   Feidt Nicole ( Socialiste - Meurthe-et-Moselle ) QE
Ministère interrogé :  coopération
Ministère attributaire :  coopération
Question publiée au JO le :  08/03/1999  page :  1320
Réponse publiée au JO le :  14/06/1999  page :  3618
Rubrique :  politique extérieure
Tête d'analyse :  Belgique
Analyse :  établissements scolaires. langue française. enseignement. Flandre
Texte de la QUESTION : Mme Nicole Feidt expose à M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie que l'enseignement du français en Flandre belge connaît quelques difficultés. Elle lui demande s'il est en mesure d'évaluer la portée de l'enseignement du français dans cette région belge.
Texte de la REPONSE : Depuis les années 1990, le français connaît un regain d'intérêt, intérêt d'abord économique, puisque la connaissance de plusieurs langues européennes constitue un atout certain pour les jeunes Flamands entrant sur la marché du travail. Le français est obligatoire dès la première année du secondaire à raison de quatre heures par semaine dans 90 % des établissements (facultatif au même titre que l'anglais dans les filières pré-professionnelles). Il est autorisé à partir de la cinquième année de primaire (qui comprend six ans). En réalité, la quasi-totalité des écoles proposent cette initiation et, face à la demande croissante des parents, de nombreuses écoles et associations proposent le français plus tôt, dans un cadre parascolaire. D'après les statistiques 1997-1998 du ministère de l'éducation, il est possible d'estimer à 400 000 au moins le nombre de jeunes de douze à dix-huit ans qui bénéficient en Flandre et à Bruxelles d'un enseignement de français donné par des professeurs qualifiés. Pour le niveau élémentaire, on peut estimer à 130 000 environ le nombre d'élèves en contact, de près ou de loin, avec le français, qui est enseigné par des instituteurs qui n'ont pas reçu de formation spécifique. On note peu d'évolution depuis cinq ans, le statut du français n'ayant pas subi de modification et la population scolaire concernée restant stable.
SOC 11 REP_PUB Lorraine O