FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 26495  de  Mme   Feidt Nicole ( Socialiste - Meurthe-et-Moselle ) QE
Ministère interrogé :  affaires européennes
Ministère attributaire :  affaires européennes
Question publiée au JO le :  08/03/1999  page :  1313
Réponse publiée au JO le :  10/05/1999  page :  2815
Rubrique :  Union européenne
Tête d'analyse :  parlement européen
Analyse :  locaux. construction. mise à disposition. Strasbourg
Texte de la QUESTION : Mme Nicole Feidt expose à M. le ministre délégué chargé des affaires européennes que la ville de Strasbourg, la société d'aménagement et d'équipement de la région de Strasbourg et le Parlement européen ont signé les 14 et 19 janvier 1999 un avenant au contrat-cadre IPE IV, un protocole de conciliation et un acte de constatation d'achèvement de l'immeuble précité. Elle lui demande si le collège des conciliateurs prévu dans ces accords a commencé à fonctionner, s'il a fait des propositions adéquates pour sortir des difficultés actuelles et si des conséquences financières pour les collectivités garantes peuvent être envisagées.
Texte de la REPONSE : L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre délégué chargé des affaires européennes sur le nouvel immeuble du Parlement européen à Strasbourg, dit IPE IV. Comme le sait l'honorable parlementaire, le contrat-cadre, signé en mars 1994, par le Parlement européen, la ville de Strasbourg et la société d'équipement de la région de Strasbourg (SERS), prévoit la construction d'un immeuble de bureaux et d'un hémicycle. Ce contrat-cadre dispoque que : le bâtiment devra être achevé au 31 décembre 1997 ; cette date contractuelle d'achèvement pourrait être repoussée pour tenir compte des délais supplémentaires dont la responsabilité ne peut être imputée à la SERS. Dans cette hypothèse, la nouvelle date contractuelle d'achèvement est fixée par les parties, après accord sur le décompte des jours de retard ; enfin dans l'hypothèse où l'achèvement effectif de l'immeuble serait postérieur à la date contractuelle retenue par les parties, le contrat-cadre prévoit le versement par la SERS au Parlement européen d'une pénalité de 28 000 euros par jour de retard non justifié. A ce jour, la SERS et le Parlement européen ne sont pas parvenus à définir une date contractuelle commune d'achèvement. Constatant leurs divergences de vues, mais ne souhaitant pas retarder la livraison du bâtiment, les parties ont convenu en janvier 1999, par un avenant au contrat-cadre, de constituer un collège de conciliateurs pour arbitrer ce litige. Le comité de conciliation a rendu ses premières conclusions à la fin mars. Faute d'expertise technique propre, les conciliateurs n'ont pas arrêté une date d'achèvement. Ils ont préféré définir la liste des cas de retard légitimes au regard du contrat-cadre et de la législation (intempéries, grèves, abandon de chantier par une ou plusieurs entreprises ou encore rupture d'un appel d'offres). Au vu de ces conclusions, le Parlement européen a décidé de contester cet arbitrage. Suivant la procédure prévue par le contrat-cadre, le Parlement européen a donc déposé, le 21 avril dernier, un recours devant le Tribunal de première instance des communautés européennes (TPI). Afin d'éviter un contentieux sur ce point, les parties sont néanmoins convenues de poursuivre les négociations pour arrêter, ensemble, la date contractuelle d'achèvement. Dans cette hypothèse, le Parlement européen se désisterait de son recours devant le TPI. Le Gouvernement souhaite que les négociations puissent aboutir au mieux des intérêts de l'ensemble des parties.
SOC 11 REP_PUB Lorraine O