Texte de la QUESTION :
|
M. Yves Coussain attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes des surveillants (Mi-Se) des lycées et collèges de l'académie de Clermont-Ferrand. En effet, le système de surveillance a été mis en place afin de permettre à des étudiants peu fortunés de suivre des études dans des conditions matérielles correctes, le recrutement se faisant au niveau du baccalauréat et sur critères sociaux. Il semble toutefois qu'il a été décidé un recrutement à bac + 3 et le recrutement massif d'aides-éducateurs, « emploi-jeunes ». Il lui demande, afin de rassurer ces surveillants inquiets, quelles sont ses intentions à ce sujet.
|
Texte de la REPONSE :
|
Il est précisé qu'aucun contrat en cours actuellement ne sera modifié. La volonté d'augmenter le nombre de surveillants dans les établissements dès le budget 1999, qui se traduira par trois mille recrutements supplémentaires à mi-temps, est clairement réaffirmée. Ces trois mille maîtres d'internat et surveillants d'externat prévus dans le cadre du plan d'action pour les lycées sont recrutés dans le strict respect des décrets de 1937 et 1938. Ainsi, les étudiants se destinant à l'enseignement ont d'abord été recherchés, en particulier les élèves de première année d'IUFM. Ces derniers pourront alors, le cas échéant, assurer des remplacements de courte durée, comme le prévoit leur statut, dans un souci d'assurer le meilleur fonctionnement possible des établissements. Dans ce cadre, les critères sociaux jouent naturellement un rôle essentiel dans le choix des candidats. Les étudiants inscrits sur les listes d'attente des rectorats, et répondant à ces critères, sont retenus en priorité. En l'état actuel, aucune réforme n'est mise en chantier, toutes ces procédures se déroulant dans le cadre et dans l'esprit des textes en vigueur.
|