Texte de la REPONSE :
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Depuis juin 1997, le ministère entend accentuer le taux de féminisation des emplois de direction pour contribuer à la promotion des femmes dans la haute fonction publique. Le mouvement s'est amorcé par la nomination de davantage de femmes dans les postes de responsabilité des services déconcentrés, les postes et emplois de chef de bureau, de sous-directeur. Un vivier de promouvables est ainsi créé. La situation reste cependant encore très inégale entre l'administration centrale et les services déconcentrés. Au 1er janvier 1999, 27 femmes sont à la tête de services déconcentrés sur un total de 602 postes. En 1997, la proportion était de 25 femmes pour 591 postes. La progression est encore modérée. La situation a en revanche évolué beaucoup plus vite en administration centrale. Depuis juin 1997, près de 40 % des nominations de sous-directeurs ont concernés des femmes. Déjà, trois directrices ont été nommées, il n'y en avait aucune en 1997, parmi les dix directeurs nommés depuis juin 1997, qui s'ajoutent aux chefs de service et sous-directrices, et portent ainsi à 30 le nombre total de femmes occupant des emplois de direction. Parallèlement, l'administration centrale compte 68 femmes chefs de bureau. Au total, le taux de féminisation de l'encadrement supérieur de l'administration centrale est passé de 19,3 % en 1997 à 23,8 % en 1999. Sur les seuls emplois de direction, avec 30 femmes pour 137 postes, ce taux est de 21,9 % au 1er avril 1999, ce qui situe le ministère au-dessus de la moyenne des administrations qui est de 19,2 %.
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