Texte de la REPONSE :
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La convention générale d'indemnisation directe de l'assuré et de recours entre sociétés d'assurance automobile a été conclue entre sociétés d'assurance afin de réduire les délais d'indemnisation et les frais de gestion des sinistres. Elle n'engage que ses signataires et n'est pas opposable aux assurés qui ont toute liberté pour contester les taux conventionnels de responsabilité que pourraient leur appliquer les assureurs au titre de cette convention. Les pouvoirs publics ne peuvent intervenir pour faire modifier des dispositions qui n'ont d'effet qu'entre sociétés d'assurance. Seule, la commission d'application de la convention est à même d'examiner le problème posé. De plus, il convient de préciser que la modification contestée, qui a supprimé la limitation forfaitaire de responsabilité de 25 % applicable aux véhicules prioritaires qui encourent en fait une responsabilité totale ou partielle dans un accident de la circulation, ne contrevient à aucune disposition législative. En revanche, la convention signée entre l'Etat et les assureurs pour le règlement des dommages matériels impliquant un véhicule appartenant à l'Etat et un véhicule assuré et calquée dans ses grandes lignes sur la convention générale d'indemnisation directe de l'assuré et de recours entre sociétés d'assurance automobile prévoit toujours, pour l'instant, une limitation de responsabilité de 25 % pour les véhicules prioritaires.
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