Texte de la REPONSE :
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Le musée du Louvre n'a pas attendu les conclusions de l'audit pour prendre dès après le vol du Corot, survenu en mai 1998, une série de mesures visant à renforcer sa sécurité. Il a notamment entrepris des travaux d'urgence pour conforter la sécurité mécanique des oeuvres et a allégé son programme d'expositions temporaires afin que les services du musée puissent se consacrer plus complètement à ces travaux. En outre, il a mis en place un groupe permanent de sécurité, organe interne de coordination regroupant chefs de service et représentants de conservateurs. Enfin, il a revu sa procédure de gestion des crises (reformulation des consignes, création d'une cellule de crise, révision de la sonorisation sous la pyramide...). L'audit, qui a confirmé la pertinence de ces premières mesures, a préconisé deux grandes catégories de dispositions à prendre. Une première catégorie porte sur les moyens humains et l'organisation. Le rapport insiste sur la nécessité de définir pour les agents de surveillance des modes de recrutement plus adaptés à leurs responsabilités professionnelles. Le ministère chargé de la culture réfléchit ainsi à l'heure actuelle à une évolution des épreuves du concours de recrutement, de la formation suivant la réussite au concours et de la formation permanente des agents. Au-delà de ces préconisations qui concernent l'ensemble des musées nationaux, le rapport recommande de lutter contre le gigantisme du musée du Louvre en redonnant aux zones dont les agents de surveillance ont la charge une taille plus humaine. Le musée entend ainsi instituer par étapes des « districts » comme unités de base de la surveillance. Ce type d'unité sera doté des moyens de transmission lui permettant de fonctionner efficacement. D'ores et déjà, l'organigramme du service de la surveillance a été profondément modifié, pour permettre l'homogénéité la plus complète des procédures relatives à la sûreté entre les trois grandes régions (Richelieu, Sully, Denon) du musée. Les efforts humains doivent s'accompagner d'un environnement technique performant. C'est pourquoi les postes de sécurité qui le nécessitent seront modernisés, tandis que la création d'un nouveau poste central et mise à l'étude. En outre, le musée du Louvre va poursuivre et amplifier son investissement dans les systèmes de détection rapprochée des oeuvres. Enfin, les recherches sur les systèmes de traçabilité des oeuvres d'art se poursuivent en liaison avec les organismes compétents.
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