FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 27727  de  M.   Coussain Yves ( Union pour la démocratie française-Alliance - Cantal ) QE
Ministère interrogé :  anciens combattants
Ministère attributaire :  anciens combattants
Question publiée au JO le :  29/03/1999  page :  1806
Réponse publiée au JO le :  31/05/1999  page :  3272
Rubrique :  emploi
Tête d'analyse :  ARPE
Analyse :  conditions d'attribution. anciens combattants d'Afrique du Nord
Texte de la QUESTION : M. Yves Coussain attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants sur les inquiétudes de l'union départementale des associations des combattants du Cantal sur la non-parution de l'avenant prévu entre l'Etat et l'Unedic concernant les nouvelles dispositions du droit à l'allocation de remplacement pour l'emploi (ARPE) en application de l'article 121 de la loi de finances pour 1999. Il lui demande s'il compte publier ce texte dans un prochain délai.
Texte de la REPONSE : Les salariés travaillant dans les entreprises relevant de l'UNEDIC peuvent, sous certaines conditions, prendre une pré-retraite financièrement avantageuse lorsque leur employeur s'engage à embaucher en remplacement de ceux qui partent. A la demande des associations des anciens combattants d'Afrique du Nord, le secrétaire d'Etat à la défense chargé des anciens combattants a obtenu l'inscription dans son budget 1999, d'une mesure permettant aux anciens d'AFN qui le souhaitent de bénéficier de ce régime ARPE, lorsqu'ils se voient opposer un refus par leur employeur. Alors l'indemnité de l'ARPE est prise en charge par l'Etat. Cette situation est peu fréquente puisque seulement 1,1 % des demandes font l'objet d'un refus et que les anciens combattants ne représentent que la moitié de ces cas. Le régime ARPE étant un système conventionnel résultant d'accords entre les partenaires sociaux, le législateur a subordonné logiquement la mise en oeuvre de la mesure « ARPE aux anciens combattants en cas de refus de l'employeur », à l'acceptation de l'UNEDIC exprimée dans un accord dérogatoire. Dans le renouvellement de la convention de base en décembre 1998 le secrétaire d'Etat à la défense chargé des anciens combattants a saisi l'UNEDIC de la question. Il n'a pas cessé, depuis, de peser de toutes ses forces pour obtenir l'accord des partenaires sociaux, sans lequel la mesure budgétaire qu'il a obtenue ne pourra être appliquée.
UDF 11 REP_PUB Auvergne O