FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 28482  de  M.   Biessy Gilbert ( Communiste - Isère ) QE
Ministère interrogé :  équipement et transports
Ministère attributaire :  équipement et transports
Question publiée au JO le :  19/04/1999  page :  2297
Réponse publiée au JO le :  02/08/1999  page :  4742
Rubrique :  voirie
Tête d'analyse :  routes et autoroutes
Analyse :  aménagement. concertation. Vallée du Rhône
Texte de la QUESTION : M. Gilbert Biessy attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les aménagements à prévoir en remplacement du projet A 51 entre Grenoble et Sisteron et sur le caractère indispensable d'une concertation véritable sur ces projets. En effet, des promesses avaient été données par l'Etat en matière de concertation, dans le cadre d'une orientation générale qui consistait, sur l'itinéraire Vif-Sisteron, à traiter les points dures et à améliorer la fluidité grâce à des aménagement ponctuels et légers. Or il semblerait que le CETE d'Aix-en-Provence ait d'ores et déjà mis en circulation des documents présentant un projet global de liaison sur site dénivelé. Si une telle information était exacte, cela ne pourrait manquer de surprendre les différents partenaires. C'est pourquoi il lui demande de lui confirmer les propos de l'Etat en matière d'aménagement ponctuels et de lui préciser le délai et les modalités de la concertation qui doit être prochainement engagée.
Texte de la REPONSE : Les sections d'extrémité de la liaison Grenoble-Sisteron sont actuellement en travaux. La mise en service de la section Sisteron-La Saulce a été effectuée le 25 juin dernier, et celle de la section Grenoble-col du Fau le sera par phases à partir de la mi-1999. Le ministre de l'équipement, des transports et du logement a décidé, en juin 1997, de surseoir au lancement de l'anquête publique portant sur une proposition de tracé pour la section médiane de l'autoroute A 51 par l'Est de Gap afin de replacer la stratégie d'aménagement de cet axe dans la problématique plus générale des transports terrestres dans le massif alpin. Cette réflexion a été confiée à M. Brossier, ingénieur général des ponts et chaussées, qui a remis son rapport en mars 1998. Ce travail a permis de relancer les études sur le tracé passant par Lus-la-Croix-Haute selon trois options : projet autoroutier en tracé neuf, aménagement autoroutier de la route nationale 75, aménagement de la R.N. 75 en route express à deux fois deux voies et quelques variantes au niveau des conditions d'exploitation envisageables. Ces études complémentaires seront conduites au même niveau que celles du tracé par l'Est de Gap. Elles sont l'occasion de mener, avec les élus et la population concernée, des réunions techniques de travail sur les variantes de tracé et d'aménagement envisageables. Leurs résultats, qui sont attendus pour l'été, serviront de support à une phase de concertation devant permettre d'arrêter ensuite un parti d'aménagement pour cette liaison. Parallèlement, le dossier de voirie d'agglomération de Gap est relancé dans le souci d'assurer une bonne desserte de cette ville et du Briançonnais à partir de l'A 51, quel que soit le tracé retenu. Le choix des aménagements nécessaires sera arrêté de façon concomitante avec la décision relative à l'A 51. Ces choix seront effectués après une large concertation dont l'objectif est de recueillir les préoccupations de chacun afin de déterminer le parti d'aménagement permettant d'allier la préservation du cadre de vie exceptionnel que constitue le massif alpin et le développement économique et touristique indispensable à la vie de ce territoire. Les réflexions actuelles sur le projet de liaison autoroutière ne remettent pas en cause les opérations d'aménagements qualitatifs des routes nationales programmées au titre de l'actuel contrat de plan, dont l'objectif est de résoudre des problèmes de fonctionnement locaux demandant une réponse à court terme.
COM 11 REP_PUB Rhône-Alpes O