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Texte de la REPONSE :
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Au cours du conflit qui a déchiré une nouvelle fois le Congo pendant ces quatre derniers mois, le souci constant de la France a été d'amener les parties en présence à renoncer aux armes et à s'engager résolument sur la voie d'un règlement pacifique de la crise. Tout en évitant de s'intégrer dans les affaires intérieures du Congo, la France a secondé, par tous les moyens diplomatiques et politiques dont elle disposait, les efforts de la communauté internationale en vue d'aider à mettre fin aux affrontements dont la capitale, Brazzaville, a été la première victime. Elle a immédiatement soutenu la médiation entreprise dès la mi-juin par les pays de la région et conduite par le président Bongo du Gabon, en liaison avec M. Mohamed Sahnoun, représentant spécial des secrétaires généraux de l'Organisation des Nations unies et de l'Organisation de l'unité africaine. Seule à avoir maintenu son ambassade à Brazzaville, elle a multiplié les contacts avec toutes les parties en présence afin qu'elles se rangent à la voix de la raison. De même, la France a soutenu, notamment en offrant une contribution logistique, la proposition faite par M. Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, à la demande des pays de la région et en accord avec les parties congolaises, de déployer une force d'interposition à Brazzaville. En dépit de démarches répétées auprès de nos partenaires, il n'a pas été possible de réunir le consensus nécessaire à la création de cette force qui aurait pourtant favorisé un climat de paix indispensable au règlement politique de la crise congolaise. Il est essentiel qu'avec la fin des hostilités, le Congo retrouve le calme en engageant rapidement un processus devant mener à une solution politique durable de ses problèmes internes. La France a d'ores et déjà souligné auprès des nouvelles autorités congolaises l'importance d'une réconciliation nationale respectueuse des principes démocratiques. Dans la déclaration de politique générale qu'il a faite le 25 octobre, le président Denis Sassou Nguesso en a posé les premiers jalons en annonçant la formation d'un gouvernement d'union nationale qui devra mener le pays à des élections libres et transparentes. A cet égard, l'appel qu'il a lancé à la communauté internationale, et qui a été relayé à Luanda par les dirigeants de la région, mérite d'être relevé. Il est en effet important que celle-ci apporte son aide tant dans les domaines humanitaire et de la reconstruction, que sur le plan politique, y compris par une présence de l'Organisation des Nations unies sur le terrain, selon des modalités à définir en accord avec les autorités congolaises. Des propositions en ce sens ont été faites par le secrétaire général des Nations unies. La France y apportera naturellement sa contribution, comme elle le fait déjà, notamment dans le domaine de l'aide humanitaire d'urgence, afin que tous les Congolais participent ensemble à l'oeuvre de réconciliation et de reconstruction nécessaires au retour à la paix dans leur pays.
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