Texte de la QUESTION :
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M. Georges Hage attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les problèmes découlant de la fermeture de la filière « histoire des arts et archéologie » à l'université de Nantes (Loire-Atlantique). Cette décision a été prise par la présidence de l'université alors que les enseignants et les étudiants s'attendaient à l'ouverture d'un deuxième cycle vivement souhaité par eux. Pour l'année universitaire 1998-1999, ce DEUG compte 340 étudiants répondant à un véritable besoin dans le département et dans la région où ces disciplines n'étaient dispensées qu'à Nantes. L'étroite collaboration entre les musées, les services archéologiques et les universités de la région est réduite à néant. Les trois postes (archéologie nationale, histoire de l'art médiéval et histoire de l'art d'époque moderne) créés dans cette région depuis cinq ans sont désormais sans objet. L'enseignement de ces disciplines assurait la diversification des formations et ouvrait aux étudiants des débouchés dans des métiers autres que les concours traditionnels d'enseignement. La fermeture de cette filière obligera les étudiants à s'inscrire dans d'autres universités (Rennes, Poitiers, Tours ou Paris) souvent déjà surchargées et où des problèmes d'équivalence se poseront, ou de s'inscrire, en première année, et contre leur gré, dans d'autres filières elles aussi souvent surchargées. Il lui demande donc quelles mesures il entend prendre pour maintenir l'enseignement de cette formation à Nantes dans l'intérêt des étudiants et des enseignants-chercheurs.
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