FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 29963  de  M.   Thien Ah Koon André ( Députés n'appartenant à aucun groupe - Réunion ) QE
Ministère interrogé :  tourisme
Ministère attributaire :  tourisme
Question publiée au JO le :  17/05/1999  page :  2951
Réponse publiée au JO le :  23/08/1999  page :  5097
Rubrique :  outre-mer
Tête d'analyse :  DOM : Réunion
Analyse :  tourisme et loisirs. voyages d'affaires. développement
Texte de la QUESTION : M. André Thien Ah Koon attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat au tourisme à propos de la baisse enregistrée, en 1998, du nombre de voyages d'affaires et de tourisme à la Réunion. En effet, bien que la fréquentation touristique globale soit en hausse (390 643 personnes en 1998 contre 181 769 en 1989) et que la Réunion soit en deuxième position dans la région de l'océan Indien, pour le nombre de touristes accueillis, cette amélioration n'a pas eu le même impact vis-à-vis du tourisme d'affaires, pour lequel d'ailleurs il n'existe pas de véritable centre de congrès, et du tourisme d'affinité, qui est souvent tributaire des coûts élevés des billets d'avion en peine saison. Dans ces conditions, il lui demande de quelles manières elle entend combler ces retards afin que ces deux catégories de tourisme rattrapent, autant que possible, l'augmentation enregistrée du tourisme d'agrément (équivalente à 19,6 % soit 36 301 personnes en plus).
Texte de la REPONSE : Selon les statistiques de l'INSEE et du Comité du tourisme réunionnais, 390 643 personnes ont visité le département en 1998, ce qui représente une augmentation de 5,5 % par rapport à l'année précédente. Le tourisme réunionnais aurait généré 1,56 milliard de recettes, soit une hausse de 7,6 % par rapport à l'année 1997. Le tourisme d'agrément reste majoritaire devant le tourisme affinitaire (visite à des parents ou amis) et le tourisme d'affaires. Près de 82 % des touristes ayant séjourné dans l'île en 1998 sont d'origine métropolitaine, devant les Mauriciens (9,5 %). Par ailleurs, il est à noter que la durée moyenne de séjour s'est allongée, passant de 15,8 jours en 1997 à 16,4 jours en 1998. La Réunion occupe ainsi la deuxième place (derrière l'île Maurice et devant les Seychelles) des destinations de la zone sud de l'océan Indien, le tourisme d'affaires et d'affinité y contribuant positivement. S'il est vrai que l'absence d'un palais des congrès joue en sa défaveur, la baisse constatée en 1998 (- 1,1 %) du nombre de voyages d'affaires est surtout due à l'impact de la Coupe du monde de football qui a favorisé un courant d'affaires vers la métropole. D'autre part, l'engouement des Réunionnais de métropole pour le football a conduit de nombreuses personnes à différer leur départ vers l'île, influant sur les chiffres du tourisme d'affinité (- 4,4 %). Ainsi, l'année 1998 a été particulière à cet égard et les campagnes de communication mises en place par le Comité du tourisme réunionnais afin de développer les voyages de motivation dans les entreprises porteront sans doute leurs fruits à moyen terme.
NI 11 REP_PUB Réunion O