Texte de la QUESTION :
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M. Damien Alary attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les problèmes rencontrés par les experts automobiles stagiaires salariés, dans leur volonté de se présenter aux épreuves du diplôme d'expert en automobile. Certains membres de cette catégorie, très anciennement entrés en fonction, et dont la profession est régie par la loi du 11 décembre 1972, ne peuvent pas en effet accéder aux épreuves de ce diplôme, créé et organisé par le décret du 25 avril 1995. Cette voie leur est fermée en raison du relèvement des conditions de diplômes et d'équivalence de diplômes, induit par le changement de réglementation. Il en résulte pour ces personnes, outre le blocage évident de leur qualification professionnelle, un danger quant à la pérennité de leur activité salariée au sein de nombreux cabinets d'experts en automobile. De plus, les cabinets d'experts employant ces experts stagiaires se trouvent de plus en plus fréquemment dans une situation délicate, dans laquelle ils doivent choisir entre leur compétitivité et la volonté de ne pas se séparer de collaborateurs qui donnent pleinement satisfaction, compte tenu notamment de leur ancienneté. En conséquence, il lui demande quelles dispositions pourraient être envisagées afin de concilier l'évolution nécessaire des qualifications requises pour la profession d'expert automobile et la préservation de la situation sociale et professionnelle des experts stagiaires salariés.
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