Rubrique :
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professions de santé
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Tête d'analyse :
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masseurs-kinésithérapeutes
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Analyse :
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formation professionnelle. Bretagne
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Texte de la QUESTION :
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M. Yvon Abiven attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la réforme engagée de la formation de masseur-kinésithérapeute. L'expérimentation du passage par une première année de médecine, menée par six facultés, est jugée positive par la profession. L'extension de cette mesure aura toutefois pour effet de « régionaliser » l'accès aux formations, ce qui, dans le cas de la Bretagne, limite l'inscription à un seul centre de statut privé avec des conditions financières d'accès différentes de celles du service public. Au nom de la continuité du service public, et compte tenu du nombre de candidatures bretonnes intéressées par ce type de formation, il la remercie de bien vouloir étudier la mise en oeuvre d'une offre de formation publique en région Bretagne.
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Texte de la REPONSE :
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L'accès en première année de formation en masso-kinésithérapie par le premier cycle des études médicales est prévu depuis plusieurs années. Il suppose néanmoins un consensus des partenaires concernés, la faculté de médecine et l'institut de formation en masso-kinésithérapie. L'extension de ce dispositif à de nouveaux instituts ne peut par conséquent s'envisager que dans ce cadre incitatif et consensuel. La régionalisation du recrutement à laquelle il est fait référence est cependant limitée. En effet si les bacheliers de la région d'expérimentation sont prioritaires pour s'inscrire dans leur région, des bacheliers issus d'autres régions peuvent également s'inscrire dans la limite des places disponibles. Par ailleurs la région Bretagne, comme d'autres régions, n'est pas concernée par ce système expérimental. Ce mode d'accès a en outre été mis en oeuvre tant pour les instituts de formation publics que privés. En ce qui concerne la création d'un nouvel institut de formation, il est rappelé que celle-ci est de la compétence du préfet de région et qu'elle ne pourrait intervenir qu'au vu d'une analyse fine des besoins en professionnels dans la région, à l'initiative du directeur régional des affaires sanitaires et sociales. Il est précisé que les études démographiques prospectives relatives aux masseurs-kinésithérapeutes ont conduit depuis deux ans à proposer une diminution des quotas d'entrée en formation. Il reste que cette diminution n'empêchera pas le nombre des masseurs-kinésithérapeutes d'augmenter jusqu'en 2010.
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