FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 33053  de  M.   Dasseux Michel ( Socialiste - Dordogne ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  19/07/1999  page :  4378
Réponse publiée au JO le :  23/10/2000  page :  6067
Rubrique :  professions de santé
Tête d'analyse :  médecins
Analyse :  ordonnances sécurisées. conséquences. sécurité
Texte de la QUESTION : M. Michel Dasseux appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'obligation des médecins de disposer d'ordonnances sécurisées pour la délivrance de tous les produits. En effets, ces ordonnances se révèlent falsifiables et font encourir un risque personnel au médecin du fait de leur détention permanente. Aussi, il lui demande de lui faire part des raisons de ce choix, alors que la solution initiale réservait ce type d'ordonnances uniquement aux produits inscrits au tableau B et que l'utilisation du tampon sec n'a pas été retenue.
Texte de la REPONSE : Dans le cadre du plan de lutte contre la douleur, un décret du 31 mars 1999 a prévu le remplacement, à compter du 1er juillet 1999, des carnets à souches pour la prescription de stupéfiants par de nouvelles ordonnances dites « sécurisées » afin de faciliter la prescription des antalgiques majeurs. Ce décret a également prévu l'extension de l'utilisation des ordonnances sécurisées à toutes les prescriptions de médicaments relevant de la réglementation des substances vénéneuses (c'est-à-dire tous les médicaments soumis à prescription médicale obligatoire) à compter du 1er octobre 2000. Afin de faciliter la prescription des stupéfiants tout en sécurisant l'ensemble des ordonnances, le principe d'un support unique est apparu souhaitable. Cependant, devant les difficultés posées par la généralisation des ordonnances sécurisées, la ministre de l'emploi et de la solidarité et la sectétaire d'Etat à la santé et aux handicapés ont décidé de repousser au 1er octobre 2002 l'entrée en vigueur de cette disposition. Ce report nécessite la modification du décret de 1999, qui interviendra dans les meilleurs délais. Les pouvoirs publics souhaitent mettre à profit cette période de deux ans pour réfléchir avec toutes les parties intéressées, notamment le professionnel de santé, à des solutions permettant de faciliter au mieux la prescription des antidouleurs, qui est un objectifs important de santé publique.
SOC 11 REP_PUB Aquitaine O