FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 3328  de  M.   Bouvard Michel ( Rassemblement pour la République - Savoie ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  22/09/1997  page :  3030
Réponse publiée au JO le :  16/02/1998  page :  853
Rubrique :  impôt sur le revenu
Tête d'analyse :  réductions d'impôt
Analyse :  primes d'épargne handicap. concubins. couples mariés. disparités
Texte de la QUESTION : M. Michel Bouvard attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les déductions fiscales liées au contrat épargne handicap. Ce contrat est souscrit par la personne handicapée et permet une déduction fiscale dans la limite d'un plafond de 7 000 F plus 1 500 F par enfant à charge. Cette limite, indépendante de celle relative aux contrats d'assurance vie, s'applique à l'ensemble des contrats d'épargne handicap et de rente survie souscrits par les membres du foyer fiscal. Dans le cas d'un couple marié où les deux époux sont handicapés, ils ne peuvent bénéficier que d'une seule déduction d'impôts alors que, dans le cas d'un couple qui vit en concubinage et fait deux déclarations séparées, ceux-ci peuvent bénéficier d'une réduction double. Cet état de fait revient donc à défavoriser les couples mariés. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement entend apporter une modification au plafond dans le cas d'un couple marié dont les deux époux sont handicapés, ce qui leur permettrait de bénéficier du même avantage.
Texte de la REPONSE : Le bénéfice des réductions d'impôt s'apprécie au niveau du foyer fiscal composé soit du contribuable pour les personnes célibataires, divorcées ou veuves, soit des deux conjoints pour un couple marié, et des personnes à charge, enfants mineurs ou personnes rattachées. Les personnes vivant maritalement sont considérées comme célibataires pour l'application des dispositions qui régissent l'impôt sur le revenu. Le plafond des réductions d'impôt dont bénéficient ces contribuables résulte donc directement de leur statut fiscal actuel. Toute autre solution aurait pour conséquence de remettre en cause le principe même de l'imposition par foyer.
RPR 11 REP_PUB Rhône-Alpes O