Texte de la REPONSE :
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La discipline culturisme est partie intégrante de la Commission nationale de l'haltérophilie, musculation, force athlétique et culturisme. Les nombreux dysfonctionnements, en effet, de la fédération française d'haltérophilie, musculation et disciplines associées (FFHMDA) ont conduit au retrait, en avril 1998, de l'agrément dont bénéficiait cette fédération de la part du ministère de la jeunesse et des sports. Toutefois, afin de préserver les intérêts des sportifs et des clubs, le ministère de la jeunesse et des sports et le Comité national olympique et sportif français ont mis en place, par voie conventionnelle, une commission mixte, dite Commission nationale de l'haltérophilie, musculation, force athlétique et culturisme, afin que puisse être reconstruite une fédération dans les meilleurs délais possibles, qui ne sauraient courir au-delà des six mois suivant l'achèvement des jeux Olympiques de Sydney. Ainsi, la discipline culturisme donne lieu à la délivrance de licences et à une pratique compétitive régulée et contrôlée. Dans ces circonstances exceptionnelles et dans le cadre d'une reconstruction de la fédération, le ministère de la jeunesse et des sports a affirmé sa volonté de continuer à initier des contrôles antidopage compte tenu de l'importance de leur impact tant dissuasif que préventif pour la protection de la santé des sportifs. 123 prélèvements ont été réalisés en 1998 pour toutes les disciplines, dont 17 pour le seul culturisme. Un programme de contrôles est également en cours pour 1999. L'objectif est de garantir pour ces disciplines une unité des méthodes de contrôle, d'analyse, de prévention et de répression.
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