FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 33718  de  M.   Rigal Jean ( Radical, Citoyen et Vert - Aveyron ) QE
Ministère interrogé :  santé et action sociale
Ministère attributaire :  santé et action sociale
Question publiée au JO le :  09/08/1999  page :  4806
Réponse publiée au JO le :  11/10/1999  page :  5933
Rubrique :  établissements de santé
Tête d'analyse :  personnel
Analyse :  infirmiers. aides opératoires. qualification
Texte de la QUESTION : M. Jean Rigal appelle tout particulièrement l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur les modalités d'application de l'article 38 de la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant création d'une couverture maladie universelle (Journal officiel du 28 juillet 1999), relatif à la situation professionnelle des aides-opératoires et aides-instrumentistes. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer dans quels délais elle compte faire publier au Journal officiel le décret en Conseil d'Etat relatif aux épreuves de vérification des connaissances et le décret concernant le plan de formation intégré dans le temps de travail.
Texte de la REPONSE : Les dispositions, introduites par amendements parlementaires lors de l'examen du projet de loi portant création d'une couverture maladie universelle, ne recueillaient pas l'approbation du Gouvernement. Lors des débats, il avait été longuement exposé les raisons pour lesquelles il n'était pas possible de souscrire à cette mesure qui semblait tout d'abord aller à l'encontre d'une volonté d'amélioration de la qualité et de la sécurité sanitaire qui exige, dans la perspective de l'accréditation des établissements de santé, des personnels de plus en plus qualifiés et de mieux en mieux informés. Il avait également été rappelé que les actes accomplis par les aides opératoires et les aides instrumentistes non qualifiés relevaient en partie de ceux qui sont réservés aux infirmiers et que ceux-ci, pour exercer en bloc opératoire, avaient suivi une année supplémentaire de formation. Le Gouvernement était cependant sensible à la volonté des parlementaires d'apporter une solution à des situations individuelles parfois douloureuses. Sans doute fallait-il prendre des dispositions pour que des personnes faisant état d'une expérience professionnelle réelle et qui avaient acquis un savoir-faire dans le domaine sanitaire ne soient pas confrontées à un risque de licenciement. Une concertation sur le champ de compétence de ces personnels est en cours avec les représentants des personnels infirmiers. Le point soulevé par l'honorable parlementaire fera, bien entendu, partie des sujets traités dans ces discussions.
RCV 11 REP_PUB Midi-Pyrénées O