Texte de la REPONSE :
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La politique des transports du Gouvernement se veut résolument intermodale et plurimodale. La congestion croissante des routes, et les problèmes de sécurité et de pollution qui en découlent, rendent nécessaires le développement des modes fluvial et ferroviaire qui doivent s'imposer comme des alternatives sérieuses au mode routier. Les orientations qui ont été définies s'inscrivent dans un nouvel équilibre des différents modes de transport et visent à une optimisation du système ferroviaire actuel. Des relations en transport combiné et ferroutage existent déjà entre la France et l'Italie (Paris-Milan, Lille-Milan et Le Havre-Milan). Suite à la fermeture du tunnel du Mont-Blanc, la SNCF a proposé de mettre en circulation dix trains par sens, soit la possibilité d'acheminer chaque jour l'équivalent de 600 camions entre Lyon et l'Italie du Nord. La SNCF et les chemins de fer italiens (FS) ont dû se rencontrer à plusieurs reprises pour examiner les problèmes techniques et fixer un coût d'acheminement du fret le plus bas possible compte tenu de la courte distance de traction. Ce n'est qu'à l'issue des négociations entre l'Etat français, la SNCF, et leurs homologues italiens, notamment sur la contribution financière de la France et de l'Italie au développement du transport combiné pour franchir les Alpes, qu'une navette entre Lyon et l'Italie du Nord a été mise en place le 27 septembre 1999. Les prix offerts sont adaptés à la prestation demandée et inférieurs aux coûts réels constatés sur des courtes distances.
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