Texte de la REPONSE :
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L'arrêt des recrutements de CES dans le département de l'Aisne n'est pas le résultat d'une décision de l'éducation nationale. En effet, les directions départementales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) ont un rôle de validation et de contrôle des recrutements opérés sur les contrats précités. Les décisions des DDTEFP sont prises sur le constat du respect des conditions de droit permettant le recrutement de contrats emploi solidarité et dans le cadre des crédits délégués par le ministère du travail afin de mettre en oeuvre ces recrutements. Dans le cas du département de l'Aisne, l'enveloppe de crédits destinée au conventionnement de CES ne permet temporairement plus d'effectuer un nombre important de recrutements. Cette situation est momentanée et devrait être en partie résolue par le ministère de l'emploi et de la solidarité dans sa gestion des crédits destinés à lutter contre le chômage de longue durée. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les exclusions, la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 ainsi que les décrets n° 98-1107 du 8 décembre 1998 et n° 98-1109 du 9 décembre 1998 ont donné aux pouvoirs publics un cadre réglementaire rénové pour favoriser le retour à l'emploi de celles et ceux qui en sont actuellement exclus. L'éducation nationale fait un effort supplémentaire afin de renforcer les actions en faveur de la lutte contre les exclusions. C'est pourquoi mon administration a pour objectif le recrutement de 10 000 agents sous contrat emploi consolidé, au cours de l'année 2000. Ces derniers contrats faisant suite à un CES. Ces agents n'ont pas vocation à se substituer à une autre catégorie de personnel, notamment celle des agents statutaires. Les personnes recrutées en CEC présentent des difficultés d'insertion importantes que seul ce type de contrat permet de surmonter.
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