FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 3616  de  M.   Nayral Bernard ( Socialiste - Hérault ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale, recherche et technologie
Ministère attributaire :  éducation nationale, recherche et technologie
Question publiée au JO le :  29/09/1997  page :  3135
Réponse publiée au JO le :  30/03/1998  page :  1799
Rubrique :  enseignement
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  espéranto
Texte de la QUESTION : M. Bernard Nayral attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le développement de l'enseignement de la langue universelle espéranto dans les établissements scolaires. Compte tenu de la priorité accordée à l'éducation et à l'enseignement scolaire et dans le contexte du renforcement de la construction européenne et de son élargissement futur, il lui demande si la présentation de l'espéranto à l'école, en tant que langue auxiliaire de communication, et son enseignement du collège à l'université seront encouragés.
Texte de la REPONSE : Le développement de la connaissance et de la maîtrise des langues vivantes constitue une des priorités constantes du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie. En l'état actuel des choses, l'organisation du collège prévoit l'introduction progressive de deux langues vivantes. L'étude d'une langue vivante étrangère est obligatoire en classe de sixième, l'enseignement d'une deuxième langue vivante débute en quatrième et y sera assuré pour tous les élèves à partir de la rentrée scolaire 1998. Douze langues sont offertes au choix des élèves au collège - anglais, allemand, espagnol, italien, russe, portugais, arabe littéral, hébreu moderne, chinois, japonais, néerlandais, polonais - auxquelles s'ajoutent pour le lycée le danois, le grec moderne et le turc. Avec un tel éventail, le système éducatif français est l'un de ceux qui, en Europe et dans le reste du monde, proposent aux familles le choix le plus ouvert ; il permet notamment, à travers l'enseignement des trois langues les plus communément étudiées par les élèves au collège (anglais, allemand et espagnol), de rendre plus aisée la communication au sein de l'Union européenne. Pour ces motifs, il paraît peu justifié d'en accroître encore la diversité. Dans ces conditions, il ne paraît pas nécessaire d'inscrire l'enseignement de l'espéranto dans les horaires et programmes du collège et du lycée. Cette position n'exclut en aucune manière la possibilité laissée aux établissements scolaires d'organiser, sur leurs moyens propres et dans le cadre d'activités complémentaires, une initiation à l'espéranto.
SOC 11 REP_PUB Languedoc-Roussillon O