Texte de la REPONSE :
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Il n'est pas opportun, dans la situation actuelle marquée par une hausse sensible des marchés financiers, et donc la réalisation de gains significatifs, de baisser le taux d'imposition des plus-values. Une telle mesure irait à l'encontre de la politique du Gouvernement de rééquilibrage entre l'imposition des revenus du travail et l'imposition des revenus de placement. Au demeurant, il n'y a pas de logique impérative à un alignement de ce taux sur celui du prélèvement libératoire sur les produits de placement à revenu fixe : pendant de longues années et jusqu'au 1er janvier 1990, le taux du prélèvement libératoire sur les intérêts d'obligations a été fixé à 25 %, alors que le taux d'imposition des plus-values était de 16 %. Actuellement, les produits des bons du Trésor et assimilés ainsi que les produits des bons de caisse émis par les établissements de crédit, émis entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 1994 inclus, continuent d'être soumis au prélèvement libératoire au taux en vigueur à la date de leur émission, à savoir 35 %.
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