Texte de la REPONSE :
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L'absence de sélection à l'entrée des premiers cycles universitaires constitue un principe fondamental, posé par la loi du 26 janvier 1984, sur lequel il n'est pas question de revenir. Le baccalauréat constitue en effet le premier grade de l'enseignement supérieur. Aucune disposition de la loi ne peut donc servir de fondement à la mise en oeuvre, par les universités, de procédures de sélection directe ou indirecte, lors des inscriptions en premier cycle universitaire, sous peine de sanction de la part des juridictions administratives. Dans le cadre de leur autonomie administrative et pédagogique, les établissements publics d'enseignement supérieur peuvent cependant vérifier les motivations des candidats pour les études qu'ils souhaitent entreprendre, sans pour autant être autorisés à rendre des avis ou décisions à caractère obligatoire. Un certain nombre d'universités mettent ainsi en place des dispositifs d'information et d'orientation au moment des inscriptions administratives, afin de compléter l'information des nouveaux bacheliers, de conseiller les étudiants encore hésitants et de permettre aux jeunes qui le souhaitent de vérifier leurs aptitudes pour les études envisagées avant de faire un choix définitif. Dans ce cadre des entretiens individuels avec les enseignants ou les conseillers d'orientation psychologues peuvent être proposés aux nouveaux étudiants, ainsi que des tests d'autoévaluation et parfois des stages de mise à niveau.
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