Texte de la REPONSE :
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Les gains retirés des cessions de valeurs mobilières et titres assimilés sont soumis à l'impôt sur le revenu au taux de 16 % (hors prélèvements sociaux) lorsque le montant annuel des cessions réalisées par les membres du foyer fiscal excède une limite, qui a été fixée à 50 000 francs pour les cessions réalisées depuis le 1er janvier 1998. Ainsi que l'a relevé le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 99-424 DC du 29 décembre 1999, ce seuil répond à un objectif de simplification, en dispensant d'obligations déclaratives les contribuables ne réalisant que des opérations de faible ampleur. En outre, il est dépourvu de lien avec le montant des plus-values qui constitue l'assiette de l'impôt. Dans ces conditions, en ne faisant pas dépendre de la situation familiale du contribuable le seuil de déclenchement de l'imposition, le législateur n'a pas méconnu le principe d'égalité devant l'impôt.
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