Texte de la REPONSE :
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Les objections opposées aux vols habités, non seulement par le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et la technologie, mais aussi très largement par la communauté scientifique en France, reposent sur les raisons suivantes. Les ressources publiques consacrées à la recherche et à la technologie sont limitées, et il est primordial de les allouer aux activités et programmes ayant, à terme plus ou moins éloigné selon les cas, un intérêt scientifique ou une utilité pour la société. Les vols habités, très coûteux, sont, de ce point de vue, hors de prix en regard de leur intérêt. Par ailleurs, s'agissant de coopération internationale, il apparaît que ces vols sont conduits sous responsabilité américaine ou russe, ne laissant à la France qu'un rôle secondaire, voire marginal.
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