Texte de la REPONSE :
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Il n'y a pas, à l'heure actuelle, de législation communautaire concernant les compléments alimentaires. Les autorités françaises, et particulièrement le ministère de l'agriculture et de la pêche ont demandé à la Commission une harmonisation des réglementations pour éviter la concurrence déloyale et surtout instaurer un niveau de sécurité optimal au stade de la consommation. La Commission européenne a annoncé son attention de travailler sur un projet pour l'année 2000, sans plus de précision. Dans l'attente de la proposition de la Commission, les autorités françaises, qui ont décidé de ne pas se satisfaire d'une absence de réglementation, ont notifié un projet de décret relatif aux compléments alimentaires, le 16 novembre 1998. Un avis circonstancié de la part de la Commission a suspendu l'adoption de ce texte. Néanmoins, dans un souci de protection de la santé des consommateurs, la production et la commercialisation des compléments alimentaires restent soumises aux mesures législatives édictées par le décret du 15 avril 1912, en particulier l'article 1er, où il est stipulé que seuls les produits chimiques déclarés licites par arrêtés peuvent être incorporés aux aliments. De ce fait, la législation appliquée en France aux compléments alimentaires peut paraître plus stricte que celles des autres Etats membres, mais ceci ne constitue aucunement un frein à la commercialisation de la production française de compléments alimentaires sur le territoire nationale et à l'exportation.
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